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 [FANFIC] Mes one-shots

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thegritch
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MessageSujet: [FANFIC] Mes one-shots   [FANFIC] Mes one-shots EmptyJeu 18 Nov - 14:51

J'ai quelques textes plus court qu'une fanfic à chapitres, je vais donc vous les faire découvrir petit à petit Wink

Voici l'un des plus récents, bonne lecture impec1

"Duel au sommet"



Je peux plus supporter son regard. Ce garçon m'éxaspères au plus haut point. Son visage impassible qui n'exprime pas la moindre émotion, ces yeux presque éteints, on dirait une statue. Il ne dit pratiquement jamais un mot. Je ne me souviens même pas avoir entendu la moindre fois sa voix. Cette aprés-midi, je vais me faire un plaisir de le faire hurler de douleur. Je ne vais pas retenir mes coups. Voilà ce qu'il se dit intérieurement quand une voix l'interpelle.

"-Mettons-nous en route. Nous avons une longue route à parcourir."

"-Très bien, maître."

Le jeune adulte et les six enfants se mettent en marche en file indienne et prennent la direction de la montagne qu'ils s'apprêtent à gravir. Leur objectif est le plateau situé à une centaine de mètres du sommet. Les conditions de cet exercice font qu'ils arriveront là-haut après un important effort physique et sur un terrain où l'oxygène se fait rare. Ils devront se battre les uns contre les autres. L'entraînement du jour a pour but de leur apprendre à gérer leurs forces en conditions difficiles.

L'ascension se fait au début par des chemins praticables. Au fur et à mesure la pente s'intensifie et le terrain est de plus en plus escarpé. Le climat estival fait qu'il n'y a pas de neige. Les rochers sont donc à nu et la montagne semble dresser face à eux toutes ses armes pour les empêcher de la conquérir. Certains semblent avoir plus de mal à progresser. On comprend facilement quand on sait qu'ils ne sont pas originaires de pays montagneux. Seuls trois d'entre eux ont cette avantage. L'un vient de la région de la Cordillière des Andes, l'autre des contrées himalayennes et le dernier du coeur de la Chine. Naturellement ils sont donc à l'aise et s'empressent d'aider leurs trois autres camarades.

Au bout de quelques heures d'efforts, la petite troupe atteint enfin l'arène de combat qu'a choisi leur maître. Le point de vue est superbe. Sur trois cent soixante degrés on peut scruter presque à l'infini. D'un côté semble flotter un grand drap bleu couvert de milliers de paillettes. Il s'agit de la mer Méditerrannée qui se confond avec le ciel et qui joue de reflets avec lui. A l'opposé la terre grecque qui dévoile de-ci de-là ses siècles d'histoire par ses ruines disséminées dans le dessin accidenté des reliefs environnants. Le maître étudie d'un coup d'oeil rapide l'état de ses disciples et sans tarder s'adresse à eux.

"Dokho, Shion, vous serez les premiers à vous affronter. Vous semblez être les seuls avec Noa encore en assez bon état physique.Vos trois compagnons sont trop faibles pour l'instant. Ils risqueraient de trop sérieuses blessures. Noa, tu affronteras quelqu'un d'autre après la désignation du vainqueur de ce premier combat. Allez-y!"

Dokho ne pouvait rêver mieux. Il va pouvoir mettre une trempe à ce Shion qui est arrivé depuis quinze jours et qui , sans trop savoir pourquoi, l'exaspère par son attitude et son physique. Sans le moindre mot et avec une certaine nonchalance, ce dernier sort du rang et s'avance pour se mettre face à son adversaire qui, lui ,s'est empressé de se mettre en place. Dokho resserre fortement les bandages qu'il a autour des mains et des jambes.

"Tu vas voir de quoi je suis capable!"

Il s'élance sans retenue sur son adversaire. Il lève le poing droit vers l'arrière avec la ferme intention d'imprimer la marque de ses phalanges en plein milieu de ce visage qu'il exêcre. A sa grande surprise, Shion ne semble pas esquisser le moindre geste pour l'éviter. Il reste impassible. Dokho se dit que soit il est inconscient, soit il est stupide. Il est maintenant à quelques centimètres de sa cible, avec la certitude de faire mouche quand d'un geste presque imperceptible tant il a été rapide, Shion contre l'avant-bras de Dokho avec le sien. Dokho est plus que surpris et reste deux ou trois secondes immobile. Les deux combattants sont comme en pause dans le cours du temps, telles deux statues là depuis des siècles. Dokho, plus décidé que jamais, lève le poing gauche en parfaite symétrie avec son précédent geste et utilise l'appui que lui donne son autre bras toujours en contact avec Shion pour propulser avec encore plus de vigueur grâce à la contraction de tous les muscles de son membre droit. De la même façon presque désinvolte, il se retrouve à nouveau bloqué par son adversaire qui a maintenant les deux bras levés. Piqué dans son for intérieur, Dokho laisse la colère monter et la transforme en moteur afin de continuer son offensive. Ses coups pleuvent sur Shion qui continue avec cette attitude presque détachée de le bloquer dans toutes ses tentatives, ici avec le bras, ici avec le mollet ou la cuisse. Dokho semble vouloir mettre toutes ses forces dans la bataille, à tel point qu'il commence à ressentir le contre-coup des efforts précédents d'ascension jusqu'ici. Il commence à avoir du mal à trouver son souffle malgré son habitude des hautes terres de sa contrée natale. Il a à peine réussi à faire reculer son opposant de quelques pas.

Voyant qu'il n'arrive à rien de cette façon, il s'immobilise, s'éponge le front et le visage d'un revers du poignet et en profite pour essayer de récupérer un peu de souffle. Shion semble ne pas vouloir profiter de ces quelques secondes de répit pour passer à son tour à l'offensive.

"Vas-tu enfin te battre? Ou es-tu lâche à ce point?" lance Dokho qui cherche à le vêxer.

"Très bien." lui répond laconiquement Shion.

Cette réponse allume comme une flamme dans les yeux du jeune chinois. Il joint ses mains et fait craquer tour à tour les articulations de ses phalanges.

"Mettons nous-y sérieusement alors!"

Il renouvelle son attaque primaire du poing droit. A nouveau, il s'attend à être contré et s'y prépare donc. Pour la première fois, il voit son adversaire changer de posture. Celui-ci commence à s'agenouiller et tout en avançant son avant-bras gauche pour contrer, il prépare le revers de sa main droite et tout en accompagnant le geste de Dokho vers lui, il le repousse vers le haut, s'ouvrant la voie là où il veut frapper, c'est à dire dans les côtes. Le tranchant de sa main vient heurter violemment et sur une petite surface. Cela a pour effet de transmettre toute l'énergie libérée dans toute la cage thoracique, troublant par la même tous les organes qu'elle protège. Dokho est surpris par la sensation que cela lui provoque, aussi bien la douleur que l'efficacité de cette frappe. Il se dit qu'il a sans doute mal jugé Shion et que le combat pourrait s'avérer plus intéressant qu'il ne lui paraissait au début. Il se sert du mouvement latéral que lui a provoqué ce coup pour l'amplifier à son avantage en levant la jambe gauche vers l'arriére et lui donner une plus grande course d'élan quand il la renvoie en avant afin de frapper à son tour sur le flanc droit maintenant dégagé par la posture de son adversaire. Celui-ci réagit en propulsant à son tour sa jambe droite vers le haut en prenant bien soin de passer sous le mollet de Dokho et en élargissant vers l'extérieur son mouvement afin d'accrocher le pied et déséquilibré totalement son opposant qui se retrouve soulevé et sans le moindre appui. Il retombe lourdement et ne perd pas la moindre seconde pour se relever et repartir au combat.

Les coups échangés sont de plus en plus rapides et intenses. Tour à tour, ils se touchent ou s'esquivent. Shion semble avoir l'avantage car il est certainement celui qui s'est le plus économisé depuis le début. Dokho repére que ce dernier commence à laisser échapper quelques gouttes de sueur de son abondante chevelure. Il en déduit donc que ses efforts commencent à payer. Lui est en train de chercher un second souffle qui ne vient toujours pas. Il veut se donner un peu de temps pour le libérer, il décide donc de chercher à immobiliser temporairement son adversaire. Au lieu de chercher à frapper, il cherche à se saisir des mains de Shion. Alors que celui-ci avance le bras pour donner plus de force au poing opposé dans sa rotation, Dokho en profite pour se saisir à pleine main de chaque doigt en entrecroisant les siens et assurer sa prise. Shion n'a d'autre choix que de saisir à son tour et de la même façon de l'autre main de son opposant. Ils se retrouvent dans la position de deux cerfs qui se seraient entremêlés les ramures en s'opposant pour une femelle ou un territoire. Cela devient une jeu de pure force où chacun cherche à prendre le dessus. Dokho sent bien que Shion est dans la phase descendante de ses ressources. Il se connaît si bien physiquement qu'il sait que son choix était le bon. Cette phase où le corps met en marche toutes ses ressources cachées est en train de se déclencher. Pour la première fois depuis le vrai début du combat, il se sent à son avantage. Il sait qu'il peut gagner. Il s'en rend compte car Shion laisse venir un instant en reculant d'un pas. Il se dit qu'il vient de briser l'armure de tranquilité apparente car les traits du visage de Shion sont en train de se crisper. Ca y est, il a la victoire à sa portée. Mais non, que se passe-t-il? La chaleur du corps de Shion semble augementer soudainement. Un voile flou est en train de se créer autour de lui. Un cosmos instable mais dont on peut ressentir la puissance est en train de naître dans le corps et l'âme de Shion. Le maître, satisfait de ses deux disciples, intervient.

"Très bien. Vous pouvez vous arrêter là. Allez vous reposer à l'écart. Noa, choisis ton adversaire parmi les trois autres si tu veux bien car eux sont maintenant en état."

Obéissant, Shion et Dokho se retrouve assis côte à côte sur une grosse pierre. Ils restent un moment silencieux. Shion sort de son sac une pomme et un couteau. Il coupe le fruit en deux et en propose la moitié à son acolyte. Celui-ci s'en saisit et lâche un simple "merci". Une sorte de timidité se ressent entre eux. D'un geste identique et quasi-simultané, ils portent le fruit à leur bouche et mordant à pleines dents dedans. De la même façon et en même temps, ils lâchent un "ah!" de contentement et croisent leurs regards. ils éclatent d'un rire franc et joyeux.

Shion:"-Il faudra que tu m'apprennes à développer ma force physique. J'ai le don naturel de contrôler mon cosmos mais je dois gérer ma force."

Dokho:"-Et toi, tu devras m'apprendre à développer ma cosmo-énergie. Je la sens en moi mais je n'ai pas encore réussi à l'enflammer. Je suis plus naturellement doué pour la pure force."

Shion lui tend la main ouverte et dit:"-Ami?"

Dokho saisit cette main et d'un franche poignée:"-Ami! Pour notre bien commun."


La vraie amitié est comme le sommet d'une montagne, le chemin pour y accéder est parsemé d'embûches et parfois long mais la récompense est toujours importante. C'est ainsi qu'une amitié solide et vraie est née et a traversé les siècles jusqu'à aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: [FANFIC] Mes one-shots   [FANFIC] Mes one-shots EmptyDim 21 Nov - 14:08

En voici une autre:

"Une vie ordinaire"



Je n'ai jamais connu mon père. Ma mère m'a entouré d'un tel amour qu'on peut dire que je n'ai pas eu de vrai manque à ce niveau là. Le seul souvenir que j'ai de lui, c'est une ombre s'éloignant. Je ne sais pas à quoi cela correspond exactement et ma mère ne m'a jamais parlé de lui. A chaque fois que j'ai essayé de lui soutirer la moindre information, je me suis retrouvé face à un mur de silence. Aucune explication, aucun mot n'est venu ébrécher la moindre pierre de ce rempart infranchissable. La seule chose que j'ai pu comprendre, c'est que cela réveillait une grande douleur dans la mémoire de ma mère. Son visage s'éteignait et ses yeux commençaient à briller, humidifiés par les larmes qui cherchaient à s'échapper de la commissure de ses paupières et qu'elle se faisait, semble-t-il, un devoir de ne pas laisser couler, un peu comme si cela aussi elle voulait le retenir prisonnier.

Mon enfance a été douce et paisible. J'ai fait ma scolarité tout à fait normalement. Je n'étais ni bon ni mauvais élève. J'avais l'avantage d'avoir une très bonne mémoire et il m'était donc facile de retenir mes leçons. Une simple relecture me suffisait pour rafraichir ce qui avait été étudié la veille ou quelques jours auparavant. La seule chose qui me faisait sortir du rang, c'était toujours cette particularité d'être orphelin de père. Mes camarades d'école n'avaient pas traîné à s'engouffrer dans cette faille dès qu'ils en avaient eu connaissance pour se moquer de moi ou pour me mettre à l'écart. C'est la bêtise et l'inconscience de la jeunesse qui les poussaient dans cette voie. Ils ne voulaient certainement pas délibérément faire mal mais la répétition de ces petits coups de pique sur une blessure difficile à cicatriser ont fait qu'elle n'a jamais vraiment guéri. Au contraire, chaque nouveau choc rajoutait une épaisseur à la croûte presque prête à tomber et enfermait dans la profondeur de la plaie un pus qui ne pouvait que macérer de plus en plus.

L'adolescence fut un temps plus heureux où la découverte de son futur corps d'adulte et du sexe opposé amena une nouvelle dimension et un nouveau sens à la vie. Ce qui jusqu'alors était une source de tristesse devenait en quelque sorte un remède. Cette blessure ameanit une sensibilité et une fragilité qui plaisait aux femmes en devenir. Les expériences et les conquétes étaient nombreuses et insouciantes. Les années avançant et la maturité venant , le constat que cette fuite en avant n'était qu'un magnfique sparadrap pour masquer le reste finit par éclater au grand jour.

Une fois le diplome obtenu et l'entrée dans la vie active proche, il était temps de redresser la barre et de mener la barque vers une vie plus responsable. Il fallait quelques années pour s'installer professionnellement et socialement en construisant aussi bien une carrière qu'un toit. Un réseau d'amis solides et sincères autour de soi, une rencontre avec celle qu'on veut pour être la compagne de toute une vie, tout cela efface et fait disparaître ce que l'on a de douloureux au fond de soi. Jusqu'au jour où on apprend que l'on va devenir père à son tour. Le modèle que l'on a pas eu nous revient alors en pleine face et libère une angoisse à la hauteur du temps que la plaie est restée fermée. Les sentiments que l'on ressent alors peuvent mener à la folie. Il faut tout l'amour et tout le soutien de la famille que l'on s'est construit. J'ai eu du mal à passer le cap mais j'y suis arrivé. Je pense avoir été un père à la hauteur de celui que j'aurais aimé avoir. Les trois enfants qui sont nés ensuite de mon union avec mon épouse ont bénéficié de cette première expérience.

Depuis maintenant une vingtaine d'années, ma vie n'est plus que bonheur. Encore plus depuis que ce matin puisque je viens d'apprendre que je vais être grand-père. Rien ne peut plus gâcher ma joie. Soudain le téléphone sonne. La personne au bout du fil demande urgemment que je me rende au chevet de ma mère. Celle-ci a fait une attaque cérébrale ce matin et a été hospitalisée en urgence. Je laisse tout en plan et je me précipite donc à ses côtés. Arrivé devant la porte de sa chambre , j'ai un temps d'hésitation , je frappe doucement. Elle me signale d'entrer d'une petite voix. J'ouvre délicatement et me retrouve devant elle. Elle est toujours aussi belle me dis-je, malgré son age désormais bien avancé. Ce sont les yeux de l'amour qui me la font voir ainsi. D'une voix fluette et presque éteinte, elle m'invite à m'approcher d'elle.

"Viens ici. Il faut que je te dise quelque chose."

Je me penche au plus près d'elle et elle me chuchote quelques minutes à l'oreille. Ce qu'elle me révèle donne soudain un tout autre sens à ma vie. Je suis tellement abasourdi que je suis obligé de m'assoir. Je reste perdu dans mes pensées. Petit à petit, le voile qui reposait sur l'ombre de la silhouette de mon père disparait. C'est comme si le soleil commençait à se lever en révélant un magnifique paysage. Ce père que je n'ai jamais connu aurait donc donné sa vie pour la cause que lui et ma mère défendait. Ma mère vient de m'expliquer que son attaque à comme fait sauter le verrou qui bloquait ses souvenirs. Ce n'est donc pas qu'elle ne voulait pas me parler de lui mais qu'elle ne pouvait pas. Je reviens peu à peu au monde réel. Des centaines de questions me brûlent les lèvres. Je me tourne vers elle. Elle semble endormie et apaisée. J'ose à peine poser ma main sur la sienne.

"Maman. Maman. Réveille-toi, s'il te plaît. J'ai tant de questions. Maman! Maman! Non! Ne t'en vas pas! Ne meurs pas! J'ai encore besoin de toi! Saori! Saori! Reste auprés de moi! Pourquoi les dieux nous ont-ils ainsi puni? Toi en te rendant amnésique et au simple rang d'humaine et moi en m'enlevant tout moyen de connaître mon père. Je te vois désormais, toi et ta superbe armure ailée. Tu m'apparais enfin sous la lumière du jour. Seiya, aide-moi à suporter cette douleur. Je t'en supplie, Papa!"
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MessageSujet: Re: [FANFIC] Mes one-shots   [FANFIC] Mes one-shots EmptyJeu 25 Nov - 15:46

en voici un autre qui s'adresse à tout ceux qui se sont essayé un jour ou l'autre à l'exercice de l'écriture Wink

Peintre

Les secondes s'égrainent,s'ajoutent les unes aux autres, deviennent des minutes.Voilà un bon moment que je regarde cette horloge qui me nargue de son tic tac entêtant, aussi entêtant que cette idée qui me trotte dans la tête comme l'aiguille sur ce cadran.J'ai sommeil mais je n'arrive pas à m'endormir car je n'arrive pas à me débarasser de cette image dans mon esprit, à faire le vide nécessaire à la lente chute dans les bras de Morphée.Je n'y tiens plus, il faut que je la matérialise, il faut qu'elle devienne physique, que je puisse l'avoir disponible face à moi.J'arriverai peut être à trouver le sommeil une fois que je l'aurai couché, elle qui m'en empêche.Je me relève donc et me précipite dans mon atelier de travail.

Me voici devant la toile blanche,vide, vierge, prête à recevoir ce qui m'obséde.Tout mon matériel est là, devant moi, sur la table:pinceaux de diverses tailles et formes, larges,fins,brosses,des tubes de couleurs,des crayons de bois...A côté, sur une feuille de brouillon,j'ai mon esquisse prête, elle me donne les principales lignes, les contours, les dimensions que je dois respecter pour garder l'homogénéité avec ce que j'ai déjà terminé dans cette série de toiles.Je la parcoure des yeux, la mémorise, me l'imprime bien en tête.Je prends le crayon le plus fin et je la reproduis sur le tissu tendu afin d'avoir un point de départ,une base pour travailler.Il me suffit de quelques minutes pour effectuer la reproduction .Voilà, maintenant que tout est en place, je peux entamer le long processus.Je choisis précisemment le pinceau et commence à mélanger divers coloris sur ma palette afin d'avoir celui que je veux utiliser pour le fond.Par petites touches successives,j'applique plusieurs couches de cette matière sur la même partie bien précise du cadre.Je renouvelle l'opération en me concentrant sur telle ou telle autre partie de la toile.Au fur et à mesure,je donne vie à l'image qui m'occupait tant l'esprit, par bribes, par morceau succesifs.Voilà ,après un long temps de travail ,se matérialise enfin le résultat.Je me recule afin d'avoir un point de vue plus global.D'un regard pointilleux,j'examine avec inquiétude chaque détail , à la recherche du défaut, du truc qui cloche.De la même façon ,j'étudie l'ensemble afin de voir si l'équilibre se ressent, si quelque chose ne vient pas briser ce que j'espère harmonieux.La fatigue et l'heure tardive trouble mon jugement.Je n'arriverai pas à être totalement objectif, j'ai besoin de dormir.Le sommeil sera facile à trouver maintenant que j'ai en quelque sorte sauvegarder ce que mon esprit a créé.Demain, il sera bien temps de l'affiner, avec peut être un autre oeil, plus juste.Dés que je me jugerai satisfait totalement satisfait,peut être pas demain, mais après plus de séances de travail dessus, je pourrai exposer aux regards extérieurs le résultat, le tableau achevé, en espérant que ceux qui viendront passer un moment devant lui apprécieront, qu'ils y trouveront un moment d'évasion, d'étonnement, de surprise.Je m'en retourne à mon lit et m'y endort tout de suite, la satisfaction du devoir accompli.



Vous vous dites que je suis peintre, et bien non.Je suis juste un amateur, piqué par le virus de l'écriture.Ce que je viens de vous décrire est une métaphore de la façon dont je travaille pour concocter la fanfiction qui m'occupe depuis de nombreux mois.Il m'arrive souvent, n'importe où ,n'importe quand, d'avoir une idée qui ne me quitte plus.Il faut que je la mette sur le papier immédiatement, de peur de la perdre et pour être rassuré. La toile et son croquis sont la trame de l'histoire , le cadre, l'époque , les principaux événements et leur succession qui ont été décidés dès le début, dès l'idée et la mise en place de l'histoire..Les pinceaux, les couleurs sont les personnages, les lieux qui ont été établis, réunis dans une sorte de bible où leurs histoires, leurs caractères, leurs caractéristiques physiques ainsi que leurs liens les uns avec les autres ont été détaillés précisément.La méthode est ensuite similaire, en utilisant tout ce matériel, je compose les scènes, les dialogues, les actes...Je construis chaque chapitre comme un puzzle, pièce par pièce, que j'assemble.Ensuite je regarde si tout s'emboîte bien ,si les accroches tiennent.Je revois ce qui cloche, un mot, une formule, une tournure de phrase...jusqu'à ce que je sois satisfait du résultat.Une fois le but atteint, je publie sur la toile, celle d'internet cette fois, lâchant ma "créature", lui donnant sa liberté et lui laissant vivre sa vie, faire ses rencontres, heureuses je l'espère, avec les lecteurs qui soit tomberont dessus au hasard, soit qui iront à son devant car ils connaissent déjà les précédents chapitres.


Et vous, à qui vous compareriez-vous?
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MessageSujet: Re: [FANFIC] Mes one-shots   [FANFIC] Mes one-shots EmptySam 18 Déc - 11:48

En voici un intitulé " Le combat d'une vie" et qui devrait plaire à 3no



"Aujourd'hui?


Demain?


Jamais?


Cette attente est un supplice.


Nous sommes si nombreux, serais-je un de ceux qui seront choisis?


Mon cosmos est prêt à s'enflammer pour accomplir ma mission.


Je donnerai même ma vie s'il le faut.


Nous sommes comme des condamnés à perpétuité attendant la délivrance, soit dans la mort , soit dans l'honneur.


Depuis ma naissance, je suis enfermé ici avec mes compagnons.


Tant sont morts ici sans avoir le grand honneur de servir.


Voilà plusieurs générations déjà qu'aucune offensive n'a eu lieu.


Notre maître doit mourir d'impatience d'enfin livrer ce combat.


Nous nous entraînons sans relache afin d'être prêts pour le moment où il fera appel à nous.


Chaque recoin de cette enceinte nous est connu à force de la parcourir dans tous les sens.


L'attente est insupportable car l'impatience de certains les aménent vers la folie.


Que faire d'autre en effet que de se questionner sur le but de notre vie,personne n'est plus là pour témoigner du lointain passé.


Nous sommes peut être dans l'erreur, rien ne nous assure en effet de la réalité de l'existence du maître, ce n'est peut être qu'une légende ou une histoire transmise depuis longtemps et qui a perdu de sa réalité.


Non, je ne peux pas douter.


Je ne peux pas me laisser gagner par la déraison moi aussi.


Il existe et le but de mon existence est de lui obéir.


Je ne connais pas l'ennemi qu'il voudra qu'on affronte mais je n'aurai aucune hésitation, c'est décidé.


Tous mes muscles sont tendus vers cet objectif.


Je ne sais pas si la récompense sera à la hauteur du sacrifice consenti, je l'éspère.


Ce bruit, quel est ce bruit?


Non?!?


Enfin!


C'est l'appel!


Oui, c'est bien çà!


Un brouhaha infernal accompagne le mouvement de foule.


Tout le monde se précipite dans la même direction, vers les portes qui sont en train de s'ouvrir, vers la sortie.


Allons-y!


Tout ce temps dans l'interrogation va enfin trouver une réponse.


J'espère ne pas être déçu.


Ca y est, on voit enfin la lumiére dans l'entrebaillement.


Cette clameur, ces cris, quelle sensation magnifique,grisante, cette ivresse!


Tous mes condisciples qui hurlent comme un seul homme, on dirait le cri d'une bête sauvage prête à bondir sur sa proie.


En avant!


Pour la gloire de Shiryu, notre seigneur vénéré!"




Le cosmos se trouve dans chaque atome,chaque cellule,chaque organe d'un chevalier.Ainsi commença donc l'histoire de Gaia, la fille de Shunrei et de celui qui devint le nouveau Grand Pope aprés la défaite d'Hadés, Shiryu, chevalier du Dragon.Celui qui vécut ce périple fut le seul à atteindre son but, à gagner le combat d'une vie, celle de l'enfant à naître......
mistergreen1
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